Expositions MCPT

Marciac Culture Patrimoine et Tradition

À la Chapelle Notre-Dame-de-la-Croix

Exposition des peintures de Daniel Bambagioni   –   « Passeggiata »

Du 26 juillet au 15 août 2019 – de 14h à 19h

Entrée libre

Daniel Bambagioni – peintre

Au début…

Je suis né avec le printemps dans les jours sombres de fin de guerre. J’ai eu une enfance heureuse. J’avais déjà un penchant pour le « gribouillage » et avec mon frère jumeau, nous passions des heures à raconter des histoires avec des couleurs.
J’étais studieux, dans la moyenne, ni plus ni moins qu’un autre.
Avec l’adolescence sont venus mes premières « vraies » peintures faites avec des restes de vieux pots de couleurs sur des draps usagés, et avec ma passion pour Modigliani, mes premiers nus.

Je me suis toujours demandé si j’aimais la peinture ou les femmes nues.
Il n’y avait pas que je sache d’artiste dans ma famille… mais mon père était Florentin…

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Mes séjours en Toscane chez ma tante se passaient plutôt dans l’insouciance. Ce n’est que vers seize ans, au cours de mes sages escapades solitaires à Florence, que j’ai découvert la « Grande Peinture » dans les églises et les musées.
C’est là que tout a vraiment commencé. Ma rencontre avec les œuvres de Piero della Francesca fut déterminante, notamment avec sa sublime « Madona del Parto « et sa fascinante » Flagellation » qui représente deux scènes, deux espaces distincts dans le même tableau.

Parcours

Après le « figuratif » de mes débuts, je portais mon attention sur la maîtrise des couleurs, surtout pour leur pouvoir émotionnel. L’ordre chromatique me servait d’ancrage.
Mes études et mon activité parallèle en architecture se reflétaient dans mes peintures dans l’apparition de tracés proches d’une orthogonalité raisonnée.
Longtemps j’ai cherché des équivalences, une transposition dans un langage simplifié et actuel, aux peintures italiennes de la Renaissance. Des années plus tard, le temps et les stigmates de la vie m’ont conduit vers d’autres horizons. M’éloignant d’une certaine forme d’ascétisme, je m’ouvrais à des débordements romantiques.
Je me situe plutôt comme peintre abstrait, proche des étendues monochromes, entre la rigueur et l’imparfait. Je trace des géométries incertaines sur des rouges éclatants que je relie à des floraisons inventées, répétées, que j’appelle « ostinato « Ces doubles forment la longue série des «adiacenti »  (adjacents) qui s’étirent depuis 1994.  Il s’agit là d’une mise en tension, d’espaces d’échanges, l’occasion d’improbabilités, les deux éléments fonctionnant comme des pôles.

Je circule dans ces lieux divisés qui nourrissent sans doute mon inquiétude et soutiennent mes contradictions et mes envies.
De plus en plus je ne conçois ma peinture qu’en une suite de pièces qui forment un ensemble construit, cet ensemble justifiant l’existence de chaque peinture liée aux autres. C’est une condition que je sens essentielle pour cerner mon propos et le faire partager.
Je ne travaille pas précisément pour l’architecture des lieux. Mon choix se porte plutôt sur une correspondance du sujet pictural traité avec la destination originelle du lieu où sa qualité dicte le choix d’une disposition précise elle-même tributaire du sujet. Chaque ensemble est donc réalisé spécifiquement, et à priori exposé seulement dans l’espace pour lequel il a été conçu.

Sur la peinture…

La peinture c’est souvent comme un rêve, quelque chose de décalé,un souvenir imprécis de quelque chose, une émotion imprégnée de ce quelque chose, avec sa figuration par la couleur.
la peinture existe dans « le faire », chaque geste la remet en cause, c’est dans l’avancement qu’elle se construit avant son immobilité totale. C’est pour cela que le geste qui la fait naître, lisiblement écrit ainsi que les coulures qui renforcent sa verticalité, sont essentiels comme témoin de ce temps qui la précède et pour qu’elle porte en elle toute son histoire.

La musique se déroule dans le temps de l’écoute, même si longtemps après elle reste dans l’oreille… il y a quelque chose d’un peu comme ça que je recherche dans la peinture.
Les « attesa » en particulier, nous parlent assez bien de cela, une histoire de temps, « comme les bateaux nous entretiennent de la mer ».

Exposition Echappée belle dans… « Marciac au passé ! »

Sacristie Ouest

Du 26 juillet au 15 août 2019 – de 14h à 19h

Entrée libre

Marciac étant totalement métamorphosé le temps du festival, il n’est pas facile, pour ceux qui découvrent la bastide pour la première fois, de se faire une idée de l’apparence habituelle de la place, de ses rues et de ses édifices.

A-t-elle changé avec le temps ? Pour y répondre, une échappée belle dans « Marciac au passé » à partir de documents, cartes postales et photographies anciennes sur Marciac.

Ainsi, si vous étiez venu aux siècles passés (pas si lointains des XIXe et XXe siècles), quels paysages auriez-vous découverts ? 

À l’Eglise Notre-Dame de l’Assomption

Exposition des peintures de Maryse Pajot   –   « Comme un tour d’horizon »

Du 26 juillet au 14 août 2019 – de 11h à 19h

Entrée libre

Maryse Pajot – peintre

née le 11 octobre 1963 à Nogaro

J’ai été très sensible à l’art durant mon enfance, aussi, après un baccalauréat littéraire, j’ai suivi une formation artistique aux beaux-arts de Tarbes puis de Toulouse.

S’ensuivent diverses expériences professionnelles dans le domaine des arts :
Peinture en lettres publicité puis travail dans un atelier de restauration de tableaux, de cadres et de sculptures ainsi que copies de terres cuites et patines murales. Ensuite j’ai travaillé dans un cabinet d’architecture intérieure et décoration.

Cette diversité m’a permis d’acquérir une grande panoplie de techniques en restauration et en création, d’appréhender l’espace la matière, les couleurs avec précision et exigence.

Depuis vingt ans j’anime des ateliers de peinture et d’arts plastiques auprès d’adultes, d’enfants et de personnes en situation de handicap. J’ai ainsi développé la maîtrise de l’enseignement de techniques et la pédagogie.

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En parallèle, la préparation des ateliers m’amène à mon expression picturale propre.
Je travaille plusieurs thèmes en peinture acrylique, collage parfois, en utilisant uniquement les couleurs primaires et le blanc, en les faisant bouger de l’une à l’autre à la recherche d’harmonies colorées sensibles.

Les techniques propres aux paysages m’inspirant, je les ai transposées à diverses thématiques telles que les natures mortes, les villes, les scènes d’intérieurs.
J’aime travailler la profondeur, les lointains et les contrastes, et faire jaillir la lumière.
J’utilise le fond par superposition de couches de différentes textures en épaisseur ou en glacis, en recherchant dans la précédente celle qui servira la suivante pour mettre en avant la forme.

C’est ainsi que le réel peut se déstructurer afin de laisser place au ressenti.